Jeux d'enfants terminés; mariages forcés
Le mariage forcé est une pratique courante et répendue. Dans les pays européen, elle a disparu il n'y a pas longtemps, mais elle est toujours très employée dans les pays musulmans. Elle fait partie de la tradition. Les arrangements entre les familles se font longtemps en avance et les jeunes filles sont mariées très jeunes, avec des homes beaucoup plus agés parfois même avec des memebres de leur famille. Au Pakistan, en 1999, 22% des femmes mariées sont agées de 15 à 19 ans contre moins de 5% en France. En Inde, pays voisin, 17% des filles sont mariées avant l'âge de 10 ans.
Pour les parents il s'agit à la fois de se décharger d'un poids financier, et de placer sous protection masculine leur fille, car au delà de la vision occidentale que nous pouvons avoir sur cette pratique, il faut savoir que sur 170 000 enfants des rues au Pakistan, 90% ont déjà subis des sévices sexuels.
Trouver un foyer pour les fillettes et donc, malgrè l'horreur que cela nous inspire, un moyen de les préserver.
Pourtant, il existe une loi, le "Child Marriage Restraint Act" qui interdit le mariage d'enfants au dessous de 18 ans pour les jeunes hommes et 16 ans pour les filles. Dans les faits, malgrè les sanctions encourues, encore 32% des unions sont le fruit de mariages forcés.
Dans les campagnes pakistanaises, les petites filles sont parfois mariées en réglement d'une dette ou d'un conflit. Cette pratique s'appelle les "Vani Marriages".
Les mariages d'enfants sont une violation des droits humains et ont de lourdes conséquences. Les fillettes mariées parfois prépubères subissent des agressions sexuelles engendrant des problèmes psychologiques irréversibles, mais aussi pour les adolescentes pubères, des grossesses précoces, des accouchements douloureux pour des filles non formées, des naissances prématurées d'enfants dont l'espérance de vie est réduite.
La pauvreté et la tradition sont les deux causes malheureuses de cette pratique. Pour la première, l'espoir réside dans le développement économique. Pour la deuxième, l'encrage féroce dans les mentalités d'une pratique qui ne choque pas est un poid trop lourd que seul l'éducation pourrait changer.
Posté par Violette